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De 03h24 minutes aux environs de 08h04 minutes de ce lundi 17 avril, la région des savanes est restée sans électricité.

Nombreux sont ceux qui ont lié cette longue interruption au vent qui a soufflé sur la région à la veille.

À travers une note sur le réseau social WhatsApp, la direction régionale donne quelques précisions : le conflit communautaire au Ghana, principal fournisseur d’électricité dans la région des savanes est la véritable cause.

“Compte tenu du conflit communautaire qui sévit au Ghana, il n’y a personne au poste pour faire renvoyer la tension”

Faut-il le rappeler, la région de Bawku est fragilisée par un conflit de chefferie communautaire qui dégénère souvent en violences avec beaucoup de dégâts ces derniers temps.

Le Ghana a annoncé l’envoi de 1.000 soldats dans cette partie (bakwu) dans le nord-est, après qu’un officier de l’immigration ait été tué et deux autres blessés dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.

Habituellement, la direction régionale trouve des alternatives d’électrification avec des groupes électrogènes. Là aussi, il y a panne technique : le directeur ,Monsieur Zekpa évoque l’indisponibilité d’un groupe:

“Les groupes électrogènes de la CEET Dapaong qui nous aident à prendre en charge une partie de nos clients sont hors service pour faute d’indisponibilité d’un groupe…” a t-il expliqué.

Malgré le retour de l’électricité avec plusieurs perturbations, seules quelques localités de la région ont pu être alimentées…

Tout de même, pour des raisons de sécurité, la CEET recommande toujours que les appareils soient débranchés et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité.

Avec la construction des nouvelles centrales KAMADAMA (Kara, Mango, Dapaong et Mandouri) et la centrale solaire de dalwag annoncée en conseil des ministres de la semaine dernière l’on peut espérer une stabilité dans la fourniture de l’électricité dans les savanes.

Bracool YENDABRE