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La Voix de la Savane
Kpendjal : Affa …
Depuis quelques jours par canaux interposés,se tient un débat virulent sur ce que l’on peut désormais qualifier “d’affaire de 70 tonnes de maïs pourri ” .
Après la version des principales victimes, qui accable le poste de douane de Mandouri, c’est au tour du maire et député de kpendjal sambiani arzouma de réagir à travers une note vocale de près de 6 minutes. L’objectif de cette sortie était de répondre à plusieurs interrogations préoccupantes telles que les réelles raisons du blocage des 70 tonnes de maïs au poste douanier de Mandouri,les causes du pourrissement du maïs , les actions menées par les autorités locales pour régler le dossier et le trajet suivi par la marchandise…
Droit dans ses bottes, il apporte quelques détails:
« Depuis un bon bout de temps le Bénin a interdit les sorties des matières premières agricoles de son territoire. En octobre passé il s’agit d’un jeune de Sanloaga qui est allé jusqu’à Parakou et a rempli le véhicule de maïs presque frais. Je ne sais pas comment ce garçon s’est débrouillé depuis Parakou jusqu’à arriver à Mandouri sans être pris par les forces béninoises. Il a soudoyé toutes les forces de sécurité du Bénin sur la route jusqu’à la frontière au Togo. Quand il est rentré sur le territoire togolais, il a rempli les formalités douanières et il a traversé. C’est là où la force béninoise est rentrée au Togo demandant à la douane togolaise de leur remettre le véhicule. Vous comprenez que entre État ça ne peut pas être possible », lâche le Maire.
Il va encore plus loin pour expliquer sa part d’action pour faciliter le relâchement de la marchandise :
« Quand j’ai été informé, j’ai tout de suite appelé la douane et j’ai dit qu’on ne peut pas permettre cela. si le jeune est allé jusqu’à Parakou acheter et revenir sans être arrêté malgré les barrières, nous a notre niveau au Togo nous ne pouvons plus rien faire. J’ai demandé au douanier de faire l’effort d’ expliquer au Béninois que cette fois-ci ils ont raté mais qu’ils soient encore plus vigilant à la prochaine occasion. J’ai tenté de négocier la libération de la marchandise mais , le colonel devrait également rendre compte ,et là nous sommes au deuxième..» a t-il ajouté.
Sur le sujet de l’état du maïs avant l’interception des camions et le nombre de jours passés au poste de douane, le maire prend carrément à contre pied les déclarations des jeunes commerçants:
« Du maïs qui n’était pas encore totalement sec dans un véhicule vous pouvez imaginer à peu près ce qui peut se passer ? Donc c’est le troisième jour que le Colonel Kpakpadja de Dapaong a eu le compte rendu de libérer le véhicule. C’est pendant qu’il va pour libérer le véhicule on constate que le maïs est pourri.», a-t-il conclu.
Par canaux interposés, les deux parties ne cessent de multiplier des interventions pour s’expliquer; ce qui alimente encore plus les débats et amplifie les interrogations sur cette affaire.
La rédaction
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