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La Voix de la Savane
Savanes/commerc …
La région des savanes est située dans la partie septentrionale du Togo.
Après l’agriculture,le commerce est l’une des activités les plus pratiquées par les populations.
Malheureusement avec le débordement de la crise du sahel, les commerçants sont parfois confrontés à des difficultés qui finissent par les paupériser et les rendre encore plus vulnérables.
Nous sommes dans la préfecture de kpendjal, deux jeunes céréaliers , Lardja et son collègue qui requiert l’anonymat ont été victimes d’un incident au poste de contrôle de la Douane Togolaise.
Ils ont perdu plus de 70 tonnes de nouveau maïs achetées au Bénin à plus 16.100 000f CFA.
L’un des deux commerçants très désemparé nous raconte leur mésaventure:
« Nous avons acheté du maïs au Bénin comme d’habitude et en revenant nous avons eu des soucis qui nous ont vraiment coûté. Nos produits sont pourris au poste douanier de mandouri…>>lance-t-il tristement.
À la police frontalière du Bénin le 09 Octobre 2024 dernier, nous n’avions eu aucune contrainte, nous avons remplis toutes les formalités et le chemin nous a été ouvert.
À la frontière Togolaise , démarre leur mésaventure :
<< Arrivés au poste douanier de notre pays le Togo, les agents nous ont arrêté sous prétexte qu’ils auraient reçu l’ordre de la police Béninoise de ne nous bloquer…Après des discussions, quelques jours après, malgré que le commissaire frontalier du Bénin soit venu dire à nos douaniers que la procédure était terminée et qu’on pouvait être libéré, les nôtres nous ont gardé jusqu’à pourrissement de nos maïs…>> ajoute l’une des victimes.
Il va encore plus loin pour expliquer qu’une amande de 200.000f leur avait été imposée pour faire enfin passer la marchandise :
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Très affectés par la situation, ils vont encore plus loin avec d’autres explications :
«Lors de nos plaidoyers , ils nous ont demandé d’apporter les papiers signés du commissaire frontalier du Bénin prouvant le retrait de leur plainte.Ce débat à traîné jusqu’à ce qu’ils nous demandent de passer chercher nos maïs en décomposition…» relate -il très abattu.
Voyant la situation leur échapper, les jeunes commerçants declarent avoir proposé de mettre en garantie les pièces des camions pour ainsi éviter le pire:
« Puisqu’il s’agit du maïs frais nous avons demandé à nos douaniers de garder les pièces des camions afin de nous permettre d’aller trouver des preneurs , proposition qu’ils n’ont jamais voulu écouter…>>
Ayant contracté des prêts auprès des institutions financières et des personnes ressources pour se lancer dans cette activité, ces jeunes commerçants affirment ne plus être en mesure d’effectuer les remboursements.
« Si nous n’arrivons pas à rembourser ce qui est sûr on va nous convoquer. Comment allons-nous en sortir maintenant ? Nous sommes ruinés…», s’interrogent-ils tout en lançant un appel aux autorités de leur venir en aide afin qu’ils puissent se relancer.
Les 70 tonnes de maïs ne pouvant plus être consommées ont été versées aux bétail et volailles dans les fermes.
La rédaction
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