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La Voix de la Savane

Savanes/lutte a …

Savanes/lutte a …

Il y a bientôt deux ans que les forces armées Togolaises font face à l’extrémisme violent et attaques terroristes dans la région des savanes.

Plusieurs mesures ont été prises. Malgré qu’elles soient drastiques et ce, jusqu’au pic des gouvernants pour renforcer le dispositif de défense et la résilience des populations, le danger demeure et se présente sous d’autres formes. Les tactiques ont changé !

Connus au tout début des menaces, sous forme d’attaques des bases et patrouilles militaire, elle a évolué entre temps vers les assassinats ciblés des civils et le détournement de leur bien notamment le bétail.

Aujourd’hui, s’il est avéré que l’armée Togolaise a repris la main sur l’ennemi invisible, et maîtrise mieux le phénomène, elle est néanmoins confrontée à une autre réalité sur le terrain : Les mines artisanales .

“Ces écervelés sont affaiblis et passent maintenant par des mines pour faire des victimes surtout civiles. Nous devons rester vigilants dans nos déplacements…” avait exhorté le ministre d’État Yark Damehane aux élèves lors de la tournée de constatation de la reprise des classes.

Sont-ils réellement affaiblis ?

Si l’on s’en tient aux derniers événements, dont la communication au tour est inexistante, l’armée Togolaise en collaboration avec sa compère du Burkina Faso a dans la foulée pilonné à plusieurs reprises des positions et bases terroristes.

Aujourd’hui désemparés et parsemés dans les grandes forêts, ils posent des mines artisanales (leurs dernières cartouches) sur des voies empruntées et par les civils et par les patrouilles de l’armée pour causer des victimes afin de saper leurs morales.
Dans certaines localités, ils se sont même donnés le luxe de violer des femmes…

Les combines restent d’actualité:

Très vite l’armée s’est adaptée et s’est donnée un moyen d’action supplémentaire : chaque matin , déminer les voies avant l’usage des populations. Un exercice quotidien qui nécessite beaucoup d’énergie et de patience.

À ce jour, une question même inquiétante se pose :

Comment parler de mine dans des localités victimes d’attaques, alors que les autorités étatiques et locales multiplient beaucoup d’initiatives afin de venir à bout de la nébuleuse?

A l’aube de ce phénomène, l’on pouvait comprendre la naïveté de certaines populations et surtout des jeunes avides de moyens économiques.

Pour bien d’observateurs, les combines restent le moyen d’action fort dans certains villages :

” En plein cœur de certains villages et sur des voies habituellement empruntées par les fds , on découvre des mines. Mais l’on se demande comment elles sont posées sans que personne n’aperçoive les auteurs ? ” une interrogation partagée.

À la lecture de la situation actuelle ,l’on a l’impression que certaines populations font de cette lutte une affaire qui concerne seulement que l’armée…

Bracool YENDABRE

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